PRIERES

Verset I

Céleste Dame des Nuées

Acceptez prières invoquées

Par ces quelques vers partagés

Réconfort je souhaite retrouver

Aucune supplique cependant

De ménestrel fervent

Juste partage de moment

Sombre Dame de vénusté

A choisi de me quitter

Et nos destins séparés

Témoin du mariage en comté

Vous avez béni les mariés

Montrant alors votre existence

A troubadour sans espérance…

 

Verset II

Céleste inspiratrice

Des muses libératrices

Des vers, Impératrice

Aux paroles salvatrices

C’est funeste destin

Que vivront jours prochains

L’Obscurité revient

Et je ne pourrai rien

Etats d’âmes nécessaires

De dévoué trouvère

A exprimer ses vers

Aucune poésie

Pas de beauté choisie

Pour mort sans frénésie

Elle frôla la lumière

Découvrit être cher

Dépérit en sa chair

Mortelle tempête la perd

Pardon pour tristes faits

Qui oublie la beauté

Mais recherche un instant

Retrouver Belle d’antan…

 

Verset III, en quittant BrumeVent par la route d’Orlanh

Une légère caresse

Donnée avec paresse

Pour cette dernière messe

Que m’offre l’astre solaire s’endormant au loin

Un cœur plein d’allégresse

Âme emplie de sagesse

Je m’en vais sans vitesse

Regardant dernièrement beffroi du châtelain

Mon âme sait que je laisse

Cette pauvre comtesse

De nouveau en tristesse

Restant forte et disponible malgré son chagrin

Que ce chagrin me blesse

Mais d’inspiration naisse

Et que me gagne l’ivresse

De comparer en son honneur vers et quatrains

Une légère caresse

Loin de cette liesse

Mais gardant hardiesse…

 

Verset IV, restauration de la Harpe

Je pus composer au sein de cet atelier

Une prière pour toi afin d’honorer

Tant de beauté sur ces instruments meurtriers

Je pus désenchaîner une joie refoulée

Lorsqu’il se mit en devoir de m’accompagner

Sur la restauration de la Harpe abîmée

Donne moi l’inspiration

Pour agir de belle façon

Que mes gestes accomplis

Composent belles poésies

Il fut sûrement rapporté

Qu’un jour il rencontrerait

Celui qui lui permettrait

De la faire ressusciter

Que chacun des coups rythmés

Lui redonne vitalité

Que de son cœur abîmé

Renaisse tonalité…

 

Verset V, Mort des Larmes

Elle était allongée sur des dalles assombries

De son triste corps ne montait aucune vie

Etait-elle endormit ?

Etait-elle affaiblit ?

Que quelques airs cristallins d’un harpe de nuit

Suffit à la ramener des limbes de minuit

Ai-je alors bien agit ?

De lui offrir un répit ?

Sinistre destinée déclenche horribles cris

Et ils la prirent pour lui prendre son essence de vie

Aucune poésie

Et sa beauté finie

" les Larmes " fut portée sur l’autel des sacrifices

Et il ne pu rien à l’emmener loin d’ici…

 

Verset VI, Un moment de quiétude

[sur l’air de Simon and Garfunkel, sound of silence]

Sur les pentes des montagnes

Une envie de chanter me gagne

Quelques vers pour ces beaux paysages

Quelques notes pour ces roches sans âges

Et au sommet, somptueux

Paradis ou merveilleux

C’est un moment de quiétude…

Un monastère aux murs blanchis

Crevant l’azur d’un ciel bleuit

Une issue gardée par moine zélé

Un ménestrel attendant de pouvoir rentrer

Et une Harpe, cristalline

D’inspiration, divine

C’est un moment de quiétude

Dans ce sanctuaire d’Ether

Furrinus accueille trouvère

Disciple de Shanya la belle

Muses des bardes et ménestrelles

Et de savoir, dispensé

D’une sagesse recouvrée

C’est un moment de quiétude…

 

Verset VII, réponse de la déesse

N’aurait-ce été qu’un hasard que d’être présent

En ce jour, au sein du sanctuaire de BrumeVent ?

Bénédiction en chapelle

Inspiration éternelle

Apparition dans le ciel

Récompensant ménestrel

Mais de son vol gracieux prouva son existence

A ses yeux ébahis requérant sa présence…

 

Verset VIII, acrostiche

Une simple envie de me rapprocher d'une déesse

Qui m'offre le moyen de chanter allégresse

D'exprimer les passions avec mots de finesse

Pour que chaque moment d'écriture soit une messe

Suffirait-il alors de composer quelques vers

Hâtivement sortis de l'esprit d'un trouvère ?

Acceptera-t-elle de tourner céleste regard

Nimbé de lumière vers conteur aux yeux hagards ?

Y aurait-il alors espoir d'émouvoir son cœur

Avec quelques fugitives pensées d'un rêveur ?...

Une simple envie de retrouver cette caresse

Que m'offre son éphémère message d'ivresse

Un signe délicieux emplit de finesse

Ramène volage esprit en voie de sagesse..."

 

Verset IX, ténèbres

En profondeur de la terre

Aucune oreille pour trouvère

Juste quelques compagnons

Appréhendant les tréfonds

Profitant d'un lugubre moment, assis

Au sein de ces couloirs de cadavres envahis

Quelques instants de paix pour écrire mots choisis

Pour une déesse éloignée de ces vers, on prie...

En profondeur de la terre

De ce souterrain cimetière

Dans un plus grand abandon

La plus simple dévotion

La beauté s'est éteinte au seuil des profondeurs

Loin des monts et vaux merveilleux enchanteurs

Loin des œuvres naturels et de créateurs

Restant seul avec une richesse aux milles splendeurs

En profondeurs de la terre

Les cœurs et âmes retrouvèrent

Une beauté sans concession

Affichant leur cohésion...

Chacun brille de poésie,

Cherchant encore à l'exprimer

Des charmes offert par la vie

Ignare des voies inspirées..."

 

Verset X, appel à Feu l’Elu de Shanya

Humble conteur, troublé par son apparition

Charmé par ses galbes, il offrit génuflexions.

Resplendissante, elle apportait bénédiction

A force et beauté unies dans la perfection..."

Que l'instant de poésie

De musique et pensée

Sache un instant ramener

L'Elu qui sera séduit..."

 

Verset XI, Veillée

Il trouva ainsi un lieu tranquille, il s'assit sur un rocher, sorti sa compagne, la Harpe et se mit à jouer un air progressif, qui montait, qui voulait s'élever vers les cieux, qui voulait rejoindre les hautes sphères...

[Air de El Condor Passa]

_"Sous un plafond d'étoiles et de lumières

Sous l'éther

En hiver

Au sein du monastère, austère

Ecoute les paroles de ton trouvère

Chantées claires

Saint' prière

Au sein du monastère, ouvert

Déesse de muse de poésie

Entends-moi

Par ma voix

Shanya superbe, sublime égérie

Prends de moi

Ces vers là

Juste un instant

Au grès du vent

Quitte les chansons de ton univers

Pour nos sphères

D'âmes légères

Au sein du monastère, Prières

Autour des flammes dansantes s'élevèrent

Mes prières

Ma bannière

Au sein du monastère, des Pères

Fidèle à la beauté de ta vie

Laisses moi

Chanter pour toi

Shanya du monde affranchi

Libère-moi

Exalte-moi

De mes tourments,

Délivrant.....

La mélodie continua sans parole accompagnée de la Harpe, il était différent, il était redevenu lui même et il le faisait partager, aux hommes, à la Terre, aux dieux...

 

Verset XII, Appel à Shanya pour Gerald

Ô Alizés lointaines tournoyantes en castel

Disputant le comté de ses blanches nuées...

Venez à moi transportant paroles fidèles

Ramener la clameur d'un ménestrel inquiet

Saura-t-elle encourager

Hardiment, pour guerroyer,

Auteur de prière chanter

Ne pourra-t-elle demander

Y prier celui visé

A bénir nos bras armées

Ô Alizés endiablées, soyez messagers

De cette prière chantée au grès des Nuées

Emportez l'écho de cette requête contée

Pour aider compagnie de ménestrel inquiet

Grand chevalier du comté

Ecoute les paroles priées

Regarde vers barde troublé

Apporte courage, fierté

Lance félicité

Dispense ta témérité

Ô Alizés envoyez, en héraut apportez

Cette prière pour déesse influencée

Celui qui des Nuées apportera bienfait

Noble dieu, apporte soutien à barde Inquiet...

En des moments où les mots ne suffisent plus, qu’il faille agir manu militari, la douceur d’une déesse peut peut-être interférer auprès des hommes d’armes…

 

Verset XIII, Remerciement à la flamme d’un cierge

Lorsque les frimas du désespoir vinrent toucher

Les affres de mon âme blessée et torturée,

Une lueur lointaine vint brûler et briller

Pour commencer à faire fondre la torpeur glacée.

Petite flamme dansante

Au firmament de l'Azur

D'ondulations provocantes

Et de fougueux gestes purs

Lorsque les frimas ténébreux vinrent empêcher

Tout retour vers un semblant de réalité,

Son Azur violacé lancinante vint m'aider

A revenir et des Ombres me protéger...

On me demanda un jour de déceler toute trace de beauté dans ce monde. Ce fut dans le dédale des catacombes, qu’une simple lueur vint illuminer mon cœur et me sauver…

 

Verset XIV, la beauté d’une harpe

Ce fut en BrumeVent que Comtesse demandait

D'être témoin et rapporteur de la Beauté

Et de tenter par mille façons de l'exprimer

Dame Nature généreuse,

Créatures plantureuse

Créations merveilleuses

Et autres mystérieuses

Je fut déjà héraut de merveilles racontées

Les contant déjà par des prières versifiées

Mais toujours novice d'un moment digne de vous écouter

Et autres merveilleuses ?

Furent portées mélodieuses

Envoûtantes et radieuses

Rendant mon âme heureuse

Envoûté, charmé, je ne pu m'empêcher

De continuer à jouer cette douce mélopée

Pour apaiser une créature affolée

Mais comment oublier de raconter

Que même dans ces couloirs on peut la retrouver

Pas dans la mort mais par des notes exprimées...

Rendant mon âmes heureuse

D'avoir défier l'affreuse

Idée qu'une loi malheureuse

Fasse les tombes hideuses

Ô déesse des cieux qui m'a déjà montré

Que mes quelques frasques pouvaient te détourner

Ecoute les notes de cette Harpe Enchantée...

Lorsque les notes d’une Harpe sont suffisamment puissantes pour que leurs portées viennent enserrer la volonté d’une bête… Et ainsi s’élever comme un hymne à la beauté de la musique

 

Prière Profane, contribution pour le repos de l’âme de Zorinnus

Qu'enfin se termine cette longue errance,

Par Trois Os d'un corps meurtri d'une grande violence

Déposés dans un caveau en toute innocence

Par des mains qui n'ont de cesse cette macabre danse.

Cesse l'attente d'entre les morts et les vivants

Terme d'une longue quête et d'un profond tourment

Que l'Equilibre soit rétablit décemment

Que son Cycle reprenne son cours normalement.

Crâne fut l'Os Premier que Minuit nous remettait

Tibia, le Second que noble âme nous offrait

Epine Dorsale, Tierce légende ramenée.

Que la Matière rejoigne l'Esprit libéré...

 

Verset XV, prière ? Déclaration ? Motivation, un moment de bonheur

[Air de Mistral Gagnant, Renaud]

Arrêter un instant sur les berges d'un étang

Et contempler les bois merveilleux

Respirer ce grand air d'un moment émouvant

Perdu dans les tréfonds de tes yeux

Oublier un moment la tristesse des gens

Rêver à d'autres cieux merveilleux

Que verdure et fraîcheur d'un fabuleux printemps

Viennent illuminer des chœurs mielleux

Chanter belles paroles pour ce bosquet charmant

Prière digne d'un lieu avenant et gracieux

Sublime moment

Contempler les ramages la forêt et les bois

Rêver d'une rencontre idyllique

Espérer d'une ce lieu la douceur de tes bras

Puisse me montre monde onirique

Que chacune de mes notes puisse toucher Shanya

Te montrer cette voie magnifique

Qu'en un mot de mes rimes soit la source de ma joie

Et que tes pensées uniques

Chaque fois que nos vies nous ramènent vers toi

Humble ménestrel enchanté et magique

Prière pour Dara

Cette prière Dara je te l'offre pour toi

Pour que tu puisses un jour convoler

En ces temps calmes enfin pour que chante ta voix

Et rende à ce village sa beauté

Chacun de tes actes pour lui ramener Joie

Et bonheur et puisse alors inspirer

Que cette déesse que tu ne comprends pas

Te souffles un instant paroles aimées

Et qu'ainsi sans colère et sans haine cet endroit

Puisse alors être notre lieu partagé

Ma Douce Dara....

Quel bonheur alors que de pouvoirs ressentir la présence de cette déesse, surtout après un tel moment de bonheur…

 

Prière à Hôrosis, Requête

Ô divin Gardien du Précepte Sépulcral

Oyez ma prière, ô divin Juge Impartial

D’un ménestrel rendu en funeste spirale

Dévoilez moi les quelques secrets inconnus

Des mortels, celui qui trace et mène leur venu

En votre domaine pour jugements des âmes perdues

Alors entendez ma question, simple requête

Ma présence défunte à ce jugement de faites

Trépas est inhérent pour que venue revête

L’Esprit seul ne peut-ili alors invité

Siège d’une âme refusant une mort violentée

Rompant Cycle de la Vie, par curiosité…

 

Verset XVI, Conseils

Ô Furrinus, Père de tous les Dieux

Ô Te Danann Déesse Mère

Ô Shanya porteuse de ma requête,

Ecoutez ce jour, le conseil que vous demande mortel

Cet acte présent relève de trames spirituelles

Qui me sont inconnues et qui m'interpellent

Je n'ai pas l'arrogance de poser mon dévolu

Ni même le pouvoir de décider sur vos Elus

Me laissant en ce lieu comme perdu

Entendez ma requête, comment ai-je pu les figer

Alors que vos regards sur nous est posé

Ne les laissant pas me conseiller

J'en appelle à vous pour la voie me montrer

Si telle est alors votre volonté de me laisser décider

J'assumerai mais peut être sans la sagesse espérer..."

 

Verset XVII, Hommage post mortem

Shanya,

Accordes moii une main ferme et délicate,

Pour que ces notes cristallines et légèrent relatent,

A ce défunt innoncent, victime candide,

De malveillances fraternel et de leurs seides

Qu'un ménestrel, jadis attentif apprenti,

Un souvenir respectueux et annobli

Par ce désir perpétuel de s'améliorer

Pour rendre les honneurs à mentor respecté...

Joran,

Que ton carquois soit rempli

Nul trouble brouiller ta vue

Tes terrains de chasse garnis

Et demeurer Ingénu..."

Il laissa les dernières notes transporter ses dernières paroles,

il les regarda presque et revint vers le seuil des marches...

Il remonta alors cérémonieusement et revint dans les ramages...

 

Verset XVIII, Plantation des plants dans les jardins secrets

[Sur de San Francisco, Maxime le Forestier]

Volutes des beaux champs

Eprouvant sentiments

A vers enchantés déclarant ma flamme

Imprégnant mon âme des jardins secrets

Ils se sont réunis

Venant de tous les pays

Déposant offrandes symboliques et belles

Naturel autel en étrange lande

Et Boisdoré se recueille

Et Boisdoré sous les feuilles

Ô Boisdoré, chante la paix

Racines et plantes, prières et vénusté

Déesse de beauté

Dépose regard bleuté

Admire ces contrées respire ce parfum

De ces doux jardins dans cette envolée

Ecoute nos paroles

Racontant nos simples oboles

Unifiant racines de primal emblème

A ce grand baptême d'essence divine

Et Boisdoré s'illumine

Et Boisdoré tambourine

Le Nom des Dieux sera prié

Un court instant, léger et raconté

Que ce nouveau verger

Maëlstrom de nos contrées

Grandisse et prospère en ce lieux béni

Que soit infini leur reflet d'Aether

A Shanya je dédis

Charme d'une poésie

Pour qu'encore une fois elle vienne bénir

De sa voix, grandir, brille son Aura

Et Boisdoré fêtera

Et Boisdoré chantera

Pour retrouver toute son âme

Frivole et pure, des mots qu'encore je clame...