Ballade mortelle

 

 

Et elle arriva, inquietante, en sa superbe

Chacun de ses pas foudroyait entier pres d’herbe

Ils avaient choisit de suivre les tenebres

Et la suivait avec leur volonte acerbe

 

  • On entendit l’echo des combats jusqu’en plaine

    On sentit remugle fetide des flammes malsaines

    On vit, melees foudroyantes qui se dechainent

    On gouta l’amertume de combats d’issue vaine

  • Et elle faucha, insensible son tribu de morts

    Chacun de ses gestes amenait plus d’ames encore

    Ils avaient choisi brassard en tacite accord

    A leur dextre, pour combattre toujours et encore

     

  • On entendit alors lourd silence s’instaurer

    On sentit alors fragrance putride se degager

    On vit pretorienne derniere valse donner

    On caressa l’espoir de voir la paix

    On goutera peut etre ce ale bien tire

  • Et elle continua son malheureux chemin

    Chacun de ses regards troubles en ces guerriers craint

    Ils avaient choisit une retraite et pieges malins

    En ce brumeux decor et ruses de felins

     

  • On vit lame fourrager et hallebarde range

    On entendit nobles clemences parlementees

    On sentit la colere et la colere s’effondrer

    On frola quietude, silence, calme et volupte

    On gouta amertume, forfanteries lancees

  • Et elle sourit des litiges en pacte accompli

    Chacune des frasques emplissait de zizanie

    Ils avaient choisit cohesion aneantie

    Mais en pourparler triompha l’hypocrisie